Hobbies, fun facts, … 5 anecdotes pour mieux me connaitre
- Charlotte Demarque
- 2 oct. 2023
- 4 min de lecture

Pour le moment, j'apprends l'espagnol...
... parce que je pars bientôt en Amérique centrale mais surtout parce que j'ai une passion pour les langues ! Je parle anglais à la maison, français avec ma famille, je baraguine en espagnol et en néerlandais avec ma belle-famille. J'ai également étudié l'allemand et l'italien lors de mes études. Et je sais commander à manger et à boire en grec (le plus important quoi 🤭).
Cette curiosité a commencé vers 12 ans quand j'ai voulu comprendre les paroles des chansons en anglais. La première que j'ai tenté de traduire, c'était 8 miles d'Eminem ... avec un dictionnaire de poche : je te laisse imaginer la galère. J'ai donc pris option langue lors de mes secondaires : néérlandais - anglais - allemand. Puis, à 18 ans, j'ai pris des cours du soir en italien : 1 an à parler principalement de nourriture et à chanter du Laura Pausini, le rêve ! Mon objectif pour l'année prochaine est d'être parfaitement trilingue français - anglais - espagnol ... et pourquoi pas pouvoir vous recevoir en séance en espagnol aussi.
Mon meilleur remède : ma playlist "Dancing barefoot on the beach" !
J'ai commencé à danser vers 7 ans. Mais c'est à 25 ans, année un peu charnière dans ma vie, que j'ai découvert ce qui allait profondément impacter ma vie : la salsa, la bachata, le merengue, la kizomba, ... Année charnière parce que cette fameuse année de quart de siècle, rien ne va : ma grand-mère (the one and only Lucette) décède, je change d'université et je n'y trouve aucun repère, je vis une rupture, je ne trouve aucun stage, aucun sujet de mémoire ... BREF c'est la cata ! Je rame, je pleure (beaucoup), je suis littéralement en pilote automatique. Et chaque matin, avant d'aller affronter ma journée et mes émotions toutes grises : je regardais 2 - 3 vidéos de bachata et de salsa. La musique, le partage, les sourires, la légèreté ... Du coup mes cours de danse ont été un moteur pendant quelques mois. Comme toutes les danses en duo, elles révèlent énormément notre manière d'être avec l'autre. J'y ai appris à faire confiance, à me laisser guider, à lâcher prise, à surmonter ma timidité et ma peur de ne jamais être "assez expérimentée", "assez douée", à oser ... Parallèlement, je découvre la danse orientale et je renoue avec le fait de danser toute seule, avec mon corps qui avait subi quelques yoyos de kilos, avec ma sensibilité et avec la douceur et la lenteur.
Enfant, j'avais horreur de dessiner des arbres généalogiques ...
... pour la simple raison que ma maman est la plus jeune de 14 enfants, mon papa a 7 cousins, le double d'enfants et que tout ce petit monde ne rentrait jamais dans ma feuille A4. Et je ne vous raconte pas la tête de certains profs en voyant arriver mon schéma : d'ailleurs, certains pensaient que j'avais laisser libre cours à mon imagination ou que je n'avais pas compris les consignes. Et maintenant, je me retrouve à en dessiner (et à en faire dessiner) lors de mes séances et mes ateliers. Je voue une véritable curiosité à ces schémas, à ce qu'ils révèlent dans leurs répétitions, leur symétrie ou asymétrie, leurs trous ou leurs multiples branches et ramifications ...
Ma méditation : faire des puzzles
Et au plus de pièces il y a, au mieux ! Durant le premier lockdown en 2020, je n'habitais plus chez mes parents mais avant de rester enfermée pour ce qui allait être 3 mois, je suis passée chez mes parents prendre tous les puzzles disponibles : et je les ai tous refaits. C'est une des rares choses (avec la danse) qui me permet de m'extraire de mes angoisses, mes ruminations, de voyager et de prendre de la hauteur sur ce que je vis. Je suis concentrée et je sais restée debout une bonne partie de la nuit pour les terminer (en tout cas tant que mes yeux restent ouverts). Et puis, je vais dormir avec un cerveau apaisé et calme.
A l'adolescence, je voulais être styliste.
J'ai toujours eu un rapport à la mode un peu particulier : déjà je ne la suivais pas (ou en retard) et en plus, je trouvais les vêtements des magasins trop classsiques, ennuyeux, sans relief. J'ai donc eu l'envie de coudre mes propres vêtements. Comme j'étais en option "art" dès la 2e secondaire, j'ai touché absolument à tout : la peinture, le dessin, le théâtre, l'improvisation, ... Je faisais des croquis de vêtements, de tenues toutes plus froufroutantes et décalées que les autres. J'ai donc demandé une machine à coudre pour Noël, appris les bases auprès de mon oncle et j'ai cousu des vêtements dans des tissus ... voyants-brillants-pailletés-flashys 😅... Je ne sais pas si le fait de devoir porter un uniforme pour aller à l'école a joué ou si c'était juste l'impression que l'industrie de la mode ne me comprenait pas (à 15 ans, c'est fréquent !). Je suis d'ailleurs, auprès de certains de mes profs, encore connue comme "celle qui faisait ses vêtements". Aujourd'hui, j'ai toujours ma machine à coudre, mais elle ne me sert plus qu'à raccourcir des pantalons, reprendre des hauts trop amples, crop-topper des anciennes chemises et coudre les couvertures que je mets sur mes tables lors de mes séances de kinésiologie.


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