Comment je suis devenue Kinésiologue …

Charlotte Demarque - Kinésiologue : Comment je suis devenue kinésiologue ?

Au fil des années, j'ai suivi les cailloux.

Tout commence avec un rendez-vous médical

A 15 ans, je suis bonne élève, perfectionniste, soucieuse de tout réussir ... et j'ai mal au ventre. Le diagnostic tombe, un ulcère me tient compagnie : "Il va falloir apprendre à déstresser". Je ne savais même pas que je l'étais. Ce squatteur vient soudain interroger mon rapport au stress. Mieux ! Il vient me faire prendre conscience que, ce que je n'exprimais pas et pensais "normal", trouve une porte de sortie physique.

Et mon chemin continue.

Les années passent, je soigne mon estomac et j'apprends à tout interroger : perfection, stress, anxiété, émotions, somatisation, ... Je vais voir une psychologue et, en parallèle, une kinésiologue et ces séances me font beaucoup de bien. J'entreprends des études supérieures en management et j'achète beaucoup de livres bien-être : massages, le Reïki, réflexologie plantaire, ...

En 2012, je suis diplômée mais ma curiosité envers ce rapport corps - esprit continue de grandir. Je regarde le site d'une école de kinésiologie mais je recule : je ne suis pas prête.

Je me lance en psychologie ...

... en me disant : "Fais une année et on verra bien". Cinq années plus tard, j'ai mon diplôme en poche. J'avais commencé la psycho en voulant être criminologue sauf que je finis par faire un stage de 6 mois dans le domaine psychiatrique et une orientation vers les thérapies familiales et cognitivo-comportementales. Pendant ce parcours, je fais une formation avec Guillaume Kremmel, 3 jours qui laisseront une trace, vu que je le retrouverai plus tard en formation de kinésiologie, de géobiologie et de lectures alchimiques.

Personne ne voit le lien entre ce stage et la psycho, moi non plus d'ailleurs, mais je sens que ça va prendre du sens plus tard. Là encore, je regarde le site de ce cursus en kinésiologie et à nouveau, je passe mon chemin.

Faute de trouver un emploi comme psychologue, je retourne travailler ... En management.

Mais ma curiosité est toujours là. Je sors de psycho avec un goût de trop peu: le corps est peu présent dans mes cours, comme pas mis en lien avec ce qui turbine dans notre tête. Je cherche un moyen de lier corps et esprit et je commence des formations en massage. Le massage balinais m'éblouit ! Tous les sens sont invités dans le travail : l'odorat avec les huiles, le toucher avec le massage, l'ouïe avec ces musiques balinaises si profondes et la vue tant ce massage est une danse. Et puis la prof est juste solaire, elle vibre quelque chose de différent.

C'est aussi là que les huiles essentielles font définitivement leur entrée dans ma vie, non plus comme des flacons qui sentent bon mais comme un outils plein de pouvoirs : ça vibre, ça invite au voyage, ça ravive des souvenirs, ça soigne les bobos de l'âme.

J'enchaîne avec le massage thaïlandais du pied et le massage crânien, et, sans m'en rendre compte, j'ai apprivoisé le corps en entier.

La kinésiologie entre en scène.

On est alors en 2019 et je prends une pause : je me rends compte de toutes ces pièces de puzzles accumulées et me demande ce qui viendrait lier le tout. L'esprit de la psychologie, le corps des massages, et je me souviens ... de ces séances en Kinésiologie de mon adolescence. Après discussions, échanges et rélexions, je cherche à nouveau des écoles et là bingo ! Il y en a une qui m'attire. J'en discute, surtout avec Maud (ma cousine ostéopathe aux mains magiques) et je finis par sauter le pas. Ici encore, je me dis : "Fais un module et vois si ca te plaît" ... et ça va durer 3 ans. Mes weekends, mes vacances, tout y passe. Là encore, on me demande où tout ça va mener vraiment. 600 heures de formations plus tard, je suis certifiée par la Fédération belge de Kinésiologie.

La pièce du puzzle.

Le complément avec la psychologie est dingue ! Ça se lie à merveille avec mes connaissances acquises jusqu'alors. La kinésiologie est venue faire le lien entre toutes mes connaissances accumulées à travers les années. Elle offre une nouvelle méthode de travail : le dialogue est en réalité une conversation entre la personne entière (sa tête, son corps, son âme) et moi.

Je retrouve le travail de la famille dans une nouvelle perspective : le transgénérationnel, l'arbre généalogique, les loyautés inconscientes, ...

Le travail a été double...

... parce que, d'un point de vue personnel, tous les modules m'ont fait évoluer, travailler sur moi, secouée, ébranlée, ... J'ai connu un nombre incalculable de déclics, de moments où tout se met enfin en place, où chaque pièce du puzzle est retrouvée et utilisée pour faire partie d'un tout.

Et puis les rencontres !

Les profs, les copains et copines de route, les magiciennes, les secoueur.ses d'âme, ... quelle chance et quel honneur.

Voilà comment je suis devenue kinésiologue !

Souvent, ces questions reviennent : "Tu regrettes pas d'avoir pris autant de temps ?", "A refaire, tu referais le même parcours ?", ... Et mes réponses sont toujours les mêmes : un immense OUI ! En suivant les petites graines semées au fil du chemin, sans parfois y trouver du sens, c'est comment je suis devenue kinésiologue. Au final, le chemin était aussi important que la destination !

Et après ...

Je ne mentirai pas ... de nouvelles formations sont à l'horizon. Ma curiosité, souvent dépeinte comme un vilain défaut, est devenue ma meilleure alliée pour me réinventer, me repositionner, me questionner, m'enrichir.

N'hésite pas à me partager ton histoire, que ce soit en rapport avec la kinésiologie ou une tranche de vie qui a fait déclic chez toi.

Light & Care, Charlotte