top of page

5 mythes que je déconstruis chaque semaine en séance

  • Photo du rédacteur: Charlotte Demarque
    Charlotte Demarque
  • 10 oct. 2023
  • 4 min de lecture
ree

A la fin de la séance, je vais être délivré.e de tout problème, ça va être miraculeux ...


Ben non ! Ce serait cool (encore que...) mais ce n'est pas le cas. Ça mettrait dans mes mains et dans celles de n'importe quel.le practicien(ne) un énorme pouvoir sur ta vie : celui de te "changer", de te modeler vers quelque chose que moi, je juge bon pour toi (et ce en 60 ou 90 minutes). Hors ici, le but est de travailler ensemble, d'échanger, de trouver du support, un réseau de professionel.les, ... J'arrive avec des outils, des trousseaux de clés, des apports culturels et artistiques divers pour que tu trouves ce qui te convienne, et non ce qui me conviendrait à moi.

Comme il n'y a pas eu de grandes révélations durant la séance, on n'a rien fait ...


Il n'y a aucun petit travail : le corps et l'esprit travaillent au rythme dont ils ont besoin. Tu ne t'en rends peut-être pas compte, mais avoir fait la démarche de prendre rendez-vous, être venu.e et avoir expliqué ce qui t'amenait en consultation représente la partie du travail la plus importante : tu t'es mis.e en mouvement par rapport à tes problèmes. Et comme disait une de mes professeures à l'unif : quand il y a mouvement, c'est déjà très bon signe.


Les déclics, quant à eux, peuvent arriver à tout moment et se mettre la pression pour qu'ils arrivent dans les 60 ou 90 minutes de la séance, c'est souvent passer à côté de l'essentiel. Dans une société basée sur les résultats et l'efficacité, évidemment ça fait sens : je suis venu.e, j'ai payé, je dois avoir un résultat. Mais avec l'humain, c'est beaucoup plus subtil que ça. C'est très souvent dans les moments de repos qu'on parcourt le plus de chemin (ce n'est donc pas étonnant que ce soit ces moments de "mise à l'arrêt" professionnelle ou une maladie qui représentent les points de départ d'un énorme travail sur soi). Alors laisse-toi le temps de digérer la séance, ce qui a été dit, ressenti, évoqué, fait, ... et laisse-toi surprendre par des déclics. Parfois, ils arrivent quelques jours ou semaines plus tard, avec une chanson, un parfum, une phrase dite par un inconnu : comme cette pièce manquante du puzzle que tu cherchais pour que tout prenne sens.

Je n'ai pas de don, je suis très cartésien(ne) donc je ne sais pas si je vais être réceptif(ve) à une séance ...


En Kinésiologie, il n'est pas question de don. Tout part du test musculaire, muscle qui est en stress ou non, et le reste, c'est du ressort de l'humain : est-ce que ma sensibilité s'accorde avec la tienne ? Est-ce qu'on trouve, ensemble, une manière de communiquer ? Mes séances s'adaptent à toi : en papotant ou en silence, couché.e ou assis.e, avec des exercices ou non, ... La Kinésiologie vient simplement mettre en lumière des stress perçus par le corps (à des niveaux qui ne sont pas toujours conscients) et les verbalise.

La kinésiologie, ça ne coince jamais !


Contrairement à ce que l'on peut penser, parfois, il arrive que ça coince. En début de séance, je demande toujours, via test musculaire, si j'ai l'autorisation de travailler et il arrive que je ne la reçoive pas. Les raisons sont infinies : pas le bon jour, pas le bon moment pour travailler ce sujet, pas le bon thérapeute pour le bon sujet, une forte prise de médicaments, un traitement médical lourd, une intoxication (chimique, alimentaire, ...), ...BREF le corps connaît ses limites et fonctionne toujours dans une optique de protection, veillant à ce que l'esprit soit prêt pour digérer la séance. Il arrive donc qu'en début de séance, je t'explique qu'on ne pourra pas travailler ensemble et on essaie de voir ensemble pourquoi : soit je te dirige chez quelqu'un.e que je connais, soit on refixe un rendez-vous un peu plus tard, soit on change de sujet.

Si je fais de la kinésiologie, alors je peux arrêter mon traitement, mes séances chez un.e tel.le ...


Pour moi, la Kinésiologie ne remplace pas autre chose : elle vient en complément à ... C'est d'ailleurs quelque chose que j'explique souvent : s'entendre dire ou penser que ce qu'on fait va "contre" quelque chose, ça vient déforcer ce qui est mis en place ou le travail déjà entrepris. En plus d'être contre-productif, c'est relativement faux et ça implique qu'on mette de l'énergie dans une espèce de bataille de "qui/quoi est mieux". Ce qui importe, c'est de sentir qu'on est en chemin et qu'on fait ce qui est juste pour soi. Travailler mains dans la mains avec d'autres disciplines, d'autres practicien.nes, d'autres apports est tellement plus riche ! Ça apporte bien plus car ça travaille sur plusieurs niveaux en même temps ! La Kinésiologie ne va pas venir rééquilibrer ton assiette, tes exercices à la salle ni ta pratique de la méditation. Pour voir cela en séance, les personnes qui multiplient les approches vont en général plus profondément et plus "rapidement" que si tu annules tout pour faire uniquement de la kinésiologie. Se créer un réseau de professionnels bienveillants est une clé précieuse vers le mieux-être.

Donc la Kinésiologie n'est pas une alternative aux séances de psy, aux classes de méditations, aux cercles de paroles, à la nutrition ni au sport ... mais c'est un merveilleux complément !

Commentaires


Envie d'aller plus loin ? Abonne-toi et reçois 1 mail par mois contenant exercice, réflexion et informations pratiques !

Anniversaire
Jour
Mois
Année

© 2035 by HOLISTIC BODYWORK. Powered and secured by Wix

bottom of page